Land Of Cones

Documentaire / Documentary
  • Tout à commencé il y a quelques années lors d’une discussion avec des amis photographes, on parlait du manque de considération esthétique que pouvais avoir les Japonais pour leurs environnements quotidiens et notamment du fait qu’ils soient capables de créer des lieux d’une beauté incroyable qu’ils allaient souvent gâcher en y mettant des objets qui non rien à y faire comme des panneaux de signalisation, des barrières métalliques ou encore des affiches d’interdiction. Mais ce qui dérangeait le plus ces photographes c’était surtout les cônes de signalisation, avec leur matière plastique, leur forme triangulaire et leurs couleurs orange, il est quand même difficile de ne pas les remarquer. En réfléchissant à cette discussion je me suis dit que ce serait marrant de shooter les quelques cônes que je croisais sur mon chemin, juste pour la blague, et c’est comme ça qu’est né ce projet.

    Ça commence avec une blague et petit à petit j’ai réaliser que c’était un vrai problème de société, je me suis rendu compte qu’on en trouvait vraiment partout, perdu dans les montagnes, au bord des rivières, dans des petits quartiers ou encore dans des temples majestueux, ils sont partout et en surnombre, la moindre envie de délimiter un terrain, un chemin, on pose des cônes, jusqu’a l’absurdité.

    Une absurdité qui pourrait être sans réelle conséquence si on ne tenait pas compte des matières plastiques dans lesquelles ils sont fabriqués et la façon dont ils sont utilisés.

    Beaucoup d’entre eux sont abandonnés, ils mettront plusieurs dizaines voir centaines d’années à se décomposer, laissant une pollution de matières toxiques et microplastiques se rependre dans l’environnement.

  • It all started a few years ago during a discussion with some photographer friends, we were talking about the lack of aesthetic consideration that Japanese people could have for their daily environment and especially about the fact that they can create places of incredible beauty that they would ruin by putting objects that have nothing to do with them like traffic signs, metal roadblocks or prohibition signs. But what bothered these photographers the most were the traffic cones, with their plastic material, their triangular shape and their orange colors, it is hard not to notice them. Thinking about this discussion, I thought it would be funny to shoot the few cones, I passed on my way, just for the joke, and that's how this project was born.

    It starts with a joke and little by little I realized that it was a real problem of society, I realized that they were really everywhere, lost in the mountains, along the rivers, in small neighborhoods or in majestic temples, they are everywhere and in excess, the slightest desire to delimit land, a path, they put cones, until the absurdity.

    An absurdity that could be without real consequences if we did not take into consideration the plastic materials in which they are made and the way they are used.

    A lot of them are neglected, they will take decades or even centuries to decompose, leaving a pollution of toxic materials and microplastics to spread in the environment.

  • 数年前、写真家の友人たちと、日本人の日常環境に対する美意識の低さ、特に、せっかく美しい場所を作っても、道路標識や金属バリア、あるいは禁止ポスターなど、自分とは関係のないものを置いて台無しにしてしまうことについて語り合ったことがきっかけでした。しかし、この写真家たちが最も気になったのは、交通規制のコーンだった。プラスチックで三角形の形をしていて、オレンジ色をしているので、気づかないわけはない。この議論を振り返りながら、私が出会った数少ないコーンを、冗談のつもりで撮影してみたら面白いんじゃないかと思い、このプロジェクトが生まれました。

    山の中、川のほとり、小さな町、壮大なお寺など、どこにでもあり、あまりにも数が多いので、土地や道を区切りたいと思っただけでコーンを設置することになり、不条理を感じるほどです。

    その不条理は、コーンが作られるプラスチック素材とその使用方法を考慮しなければ、何の影響も及ぼさないだろう。

    その多くは放置され、分解されるのに数十年、あるいは数百年かかり、有害物質やマイクロプラスチックの汚染が環境中に広がることになる。

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Ma quarantaine au japon / My quarantine in Japan